Compétence 2 : Communiquer clairement et correctement dans langue d’enseignement, à l’oral et à l’écrit, dans les divers contextes liés à la profession enseignante

La communication est la base de l’enseignement, selon moi, la communication entre l’enseignant et l’apprenant, mais également la communication entre les apprenants. Chez moi, la qualité de la langue a toujours été un aspect important. Mon grand-père était ingénieur pour Hydro-Québec et à son époque, tout se faisait en anglais. Il s’est donc battu tout au long de sa carrière pour pouvoir faire son métier en français, combat poursuivi par ma mère, également ingénieure à la voie maritime du St-Laurent. J’ai donc toujours porté une attention particulière à la qualité de ma langue et cette attention s’est reportée sur mon écriture.


J’éprouve cependant une certaine réticence à relire les textes que j’écris. J’ai toujours écrit mes textes en me disant que je devais les écrire correctement du premier coup. J’évite d’écrire des brouillons, et ce sera très certainement un aspect de mon éthique de travail que je devrai améliorer d’ici l’obtention de mon brevet d’enseignement. Bien que ma stratégie m’ait forcé à porter une attention accrue à mes écrits au moment de la conception, je laisse parfois échapper certaines coquilles qui, suite à une relecture, ne passeraient pas. La rédaction de brouillon ainsi qu’une deuxième lecture devront donc être des outils que j’utiliserai le plus souvent possible et ce, afin d’améliorer et voir même, d’exceller dans l’usage de ma langue d’enseignement, le français.

Une interrogation se pose cependant toujours à moi en ce qui a trait à la qualité du français des enfants qui commencent leur scolarité. Jusqu’à quel niveau devons-nous les reprendre et les corriger? Devons-nous les laisser faire les erreurs qu’ils n’ont pas apprises, ou devons-nous les corriger machinalement même s’ils ne sont pas en mesure de comprendre les notions sur lesquelles nous les reprenons? Suite à mon premier stage dans une classe combinée de premier cycle, je me répondrais qu’il faut toujours corriger leurs erreurs, mais qu’il n’est pas nécessaire de leur expliquer en profondeur. Nous pouvons leur indiquer leur erreur, leur expliquer les raisons de cette erreur et passer au sujet suivant. Si l’enfant veut plus de détails, il pourra toujours nous poser plus de questions.

Finalement, communiquer clairement et correctement dans la langue d’enseignement, soit le français et un préalable pour acquérir toutes les compétences du programme. Une bonne maîtrise du français, à l’écrit comme à l’oral est nécessaire et ne doit pas être prise à la légère. Malheureusement, il semblerait que la qualité du français du peuple québécois soit sur le déclin. Ce sera donc à nous, la future génération d’enseignant, avec nos prédécesseurs, de tenter d’améliorer la langue de nos élèves. Je joins à ce billet un travail du cours de Linguistique en 1ère année sur le langage SMS. Le langage SMS

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