Bilan de stage 1

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Analyse Réflexive Pré-Stage (Stage 1)

C’était un vendredi après-midi. La classe devait aller patiner, mais vu la température, Annie, mon enseignante-associée et ses collègues ont préférés reporter l’activité. Je suis arrivé un peu avant le retour des élèves du diner. Au son de la cloche, les élèves sont arrivés dans le couloir. Ils se sont déshabillés et sont rentrés calmement dans la classe, la consigne étant de garder le silence. Lorsqu’ils furent tous installés à leur place respective, Annie distribua des cahiers en lien avec une pièce de théâtre qu’ils étaient allés voir le matin même, « Le magicien d’Oz ». Ils devaient, tous ensemble, remplir une fiche sur la pièce. Annie écrivit donc les réponses données par les enfants sur le tableau afin que ceux-ci puissent les écrire sur leur fiche. Pour une des réponses, Annie alla consulter une de ses collègues dans une autre classe, car nous ne trouvions pas le mot qu’elle avait sur le bout de la langue. Seul avec la classe, je leur demandai de me résumer l’histoire de leur pièce de théâtre, feignant de ne pas m’en rappeler. Annie revint entretemps mais n’intervint pas immédiatement. Je passais d’un élève à l’autre pour conter l’histoire. Annie poursuivi ensuite avec le mot recherché. La dernière étape pour compléter la fiche était de dessiner le décor avec les personnages. Les enfants sortirent donc leurs crayons de couleur et se mirent à dessiner. Pendant ce temps, je me promenai entre les tables afin de regarder les différentes visions des jeunes artistes pour un même décor. Annie en renvoya deux ou trois recommencer, jugeant leur dessin trop peu détaillé ou minimaliste. Après leur dessin, les enfants étaient en période libre. Il pouvait prendre un jeu dans une armoire à jeu et jouer, ou lire, ou continuer à dessiner.


Bien que ce ne fût qu’un après-midi, ce fut quand même rempli de situation d’apprentissage pour moi. Tout d’abord, mon intervention auprès des enfants pendant la courte absence d’Annie. Mon intention était de permettre aux enfants de se remémorer la pièce de théâtre et d’ainsi les aidés à répondre aux questions sur leur fiche et de les empêcher d’abuser de l’absence d’Annie pour se mettre à courir partout. Cependant, dès les premières phrases de la première élèves, j’ai différence entre ma définition de « résumer » et la leur. J’ai donc rapidement eu l’idée de passé d’un enfant à l’autre afin d’accélérer un peu le processus. Devant ma tentative plus ou moins fructueuse d’écourter le récit des enfants, Annie a pris les choses en main et à subtilement résumer de grande partie en ne laissant que de courts épisodes à me faire conter par les enfants. Ma première leçon fut donc de faire attention aux différentes interprétations que des enfants de 1ère ou 2e année peuvent donner à un mot. Je dois avouer que j’ai peu d’expérience passée avec des enfants de cet âge. J’ai également pu observer le cadre stricte imposé par Annie qui peut s’étirer de temps en temps mais qui reste toujours sous le contrôle absolue de l’enseignante. Les enfants savent que le cadre existe et ne tentent pas d’en sortir. Le mot stricte ne semble en fait pas tout à faite juste ici. Annie a juste un très bon contrôle sur ses élèves. J’ai toujours pensé (et appliqué) que mieux valait se fier au gros bon sens des enfants plutôt que de leur imposer des règles écrites et strictes. Les enfants savent souvent jusqu’où ils peuvent déborder avant d’être réprimandé.

Je base cela sur des expériences vécues. Les enfants se font dire et répéter les règles de conduite, les codes de vie à longueur de journée. Rendu au primaire, ils les connaissent, il ne suffit que de leur rappeler qu’ils les connaissent, parfois. Annie m’a d’ailleurs confirmé que c’est également dans cette optique qu’elle dirige sa classe.

On peut donc en conclure que faire confiance aux enfants est une bonne chose, sauf pour résumer de manière courte et efficace une histoire.
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Analyse Réflexive 2 (Stage 1)

Décrire


Ma maître-associée étant absente, je dus, lors de mon avant-dernière journée de stage, prendre la classe en charge. C’était au retour de la fin de semaine de Pâques et Annie n’avait pas laissé de plan de la journée au remplaçant puisque j’étais là et que je connaissais le déroulement de la journée, l’ayant planifié avec Annie. J’analyserai donc ici une activité d’écriture de l’après-midi, « J’invente un animal ». Les enfants devaient en effet inventer un animal. Je pris donc le rétroprojecteur et deux transparents que Lissa et Chrystine, une enseignante et sa stagiaire, venaient d’utiliser pour la même activité. Le premier transparent contenait des exemples de phrases ou de début de phrases que les enfants pouvaient utiliser, ainsi que des éléments à écrire sur leurs animaux inventés. Le second transparent contenait une modélisation d’un texte fait par Chrystine et ses élèves.

Donc, à l’arrivée des enfants dans la classe, une fois qu’ils furent installés, je leur ai présenté un transparent vierge. Je leur ai expliqué que je voulais qu’ils inventent un animal et que, pour qu’ils sachent ce que je voulais, j’allais faire un exemple avec eux. Je leur ai donc demandé de me nommer différents animaux qu’ils connaissaient. Ils me nommèrent le phacochère, le castor, la loutre et un dernier que j’ai oublié. Nous avons ensuite essayé différentes combinaisons de syllabes afin de trouver le nom de notre animal. Voyant qu’il n’allait pas pouvoir arrêter leur choix sur un nom, j’ai pointé un élève au hasard qui me sortit « le louchère » et ce fut le nom de notre animal. Je leur ai ensuite demandé de me donner, dans des phrases, une description physique de l’animal ainsi que son habitat et sa nourriture. Suite à l’énumération de ces éléments, j’ai tenté de représenter graphiquement l’animal, ce qui fit rire les enfants. Le remplaçant distribua pendant ce temps les cahiers dans lesquels les enfants devaient écrire leur texte. Les élèves de première année avaient un plus petit cahier que les élèves de deuxième année. Les enfants commencèrent donc à écrire. Certains me demandèrent de dessiner leur animal avant, mais, voulant éviter qu’ils ne passent la période à dessiner, je leur dis de le dessiner à la fin. Je me suis installé au bureau d’Annie afin d’être juste à côté d’une élève qui a de la difficulté à rester concentrée sur son travail. Elle éprouve également de petites difficultés en lecture et en écriture, ce qui fait qu’elle se décourage facilement. Assis près d’elle, je pouvais la rappeler à l’ordre plus facilement. J’ai corrigé les fautes lorsqu’ils venaient me voir. Je faisais un point au-dessus de leurs erreurs et les référais à l’outil adéquat qui leur permettrait de se corriger. Je n’ai pas pu terminer l’activité, ce qui était prévu. Annie poursuivra ce texte après mon départ.

Examiner

Un élément important que je retire de mon stage et qui est présent dans la situation que je viens de décrire est la modélisation d’un travail afin de montrer aux enfants ce que j’attends d’eux. Je l’ai noté à plusieurs reprises dans mon journal, Annie et Lissa, une enseignante avec qui Annie travaille beaucoup, utilisent souvent la modélisation. Cela permet aux enfants de pouvoir se fier sur un modèle lorsqu’ils conçoivent eux-mêmes un projet. Il est cependant important de ne pas leur laisser sous les yeux quand ils écrivent afin d’éviter le plagiat. En imaginant un animal avec eux, je leur démontrais en même temps les éléments que je voulais voir dans leur texte.

Généraliser

Je crois qu’encore une fois, on peut remarquer du socioconstructivisme dans cette approche. La modélisation que j’ai faite avec les enfants n’était pas un texte déjà préparé que je leur présentais, mais bien un texte que j’écrivais avec eux, avec leurs idées. Je n’ai en fait que recueilli leurs idées pour les mettre sur le transparent en dirigeant un peu leurs idées afin de conserver uniquement ce qui était pertinent. Ce sont donc principalement les enfants qui ont conçu cette modélisation ensemble pour ensuite la reproduire différemment et individuellement.

Réinvestir

La modélisation est définitivement une technique que je réutiliserais à ma façon dans mon enseignement. Il faut savoir cependant bien l’utiliser, car parfois, j’imagine que cela peut aller tout croche et ne pas démontrer ce que nous voulions aux enfants. C’est une technique à utiliser avec de la préparation.
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Analyse Réflexive 1 (Stage 1)

Décrire


Suite à une activité que j’ai faite avec les enfants, Annie a effectué un retour sur la base de mon activité. Sommairement, mon activité consistait à symboliser l’action de s’exprimer, de dire son opinion et ses pensées, par un microphone. J’avais donc un vrai microphone et à tour de rôle, les enfants devait « prendre le micro » et s’exprimer sur un sujet que j’avais préparé avec eux. Cependant, j’ai perdu mon intention pédagogique de vu durant l’activité et la période se transforma en formation sur les méthodes pour s’exprimer correctement devant une foule. Annie a donc décidé de complété mon activité par un retour la semaine suivante.

Elle convia donc les enfants à s’asseoir en cercle, après avoir écarté les tables. Une fois en cercle, elle ressorti le micro et demanda ce qu’était cet objet aux enfants. L’ayant déjà vu avec moi la semaine précédente, les enfants répondirent rapidement que c’était un microphone et que, suite aux questions d’Annie, cela servait à amplifier la voix (« ça fait que ta voix elle devient plus forte, les gens loin l’entendent mieux ») ou à la transmettre et qu’on utilisait cet objet surtout sur les scènes de spectacle et à la télévision. Elle demanda leur demanda ensuite comment ils s’étaient sentis lorsqu’ils avaient parlé dans le micro devant toute la classe. Certains répondirent qu’ils étaient à l’aise de parler ainsi devant leurs camarades, mais la majorité répondit qu’ils s’étaient sentis gênés ou timides. Pour que chacun réponde à la question, Annie fit passer le micro dans le cercle afin que chacun puisse « prendre le micro » et donner une réponse. Elle poursuivit donc avec la question : « Est-ce qu’il vous arrive d’être dans une situation où vous être trop gêné pour prendre le micro? ». Cette question fit détourner le sujet et les enfants commencèrent à parler de situations embarrassantes en générales, détournement qu’Annie laissa se développer. Elle put ensuite aborder la question : « Dans quelle genre de situation est-il important que tu prennes le micro? ». Les enfants sortirent plusieurs réponses comme : pour répondre aux questions d’Annie, pour exprimer une idée ou pour prendre la défense d’un ami victime d’une injustice. Suite à cette discussion, Annie donna à chaque élève une image de micro sur un papier avec une case dessous, le tout plastifié. Les enfants devaient coller cette image sur leur pupitre et, à l’aide d’un marqueur effaçable, marquer d’un trait chaque intervention qu’ils faisaient dans la classe, afin de comptabiliser le nombre de fois qu’ils prenaient le micro.

Examiner

Bien que la base de la discussion fût déjà planifier, Annie s’est visiblement permis de sortir des balises préétablies. Elle a utilisé et exploité les sujets de discussions que les élèves apportaient en répondant à ses questions. Elle put ainsi donner le ton qu’elle voulait à la discussion et la diriger directement là où elle le souhaitait. Son action d’expliquer ce qu’est un microphone et son usage permettait également aux enfants de se remémorer l’activité qu’ils avaient vécue avec moi ainsi que de mieux visualiser l’image de l’expression « prendre le micro ». Depuis le début de mon stage, j’ai observé qu’Annie et Lissa, sa collègue, utilisaient beaucoup la modélisation pour expliquer des concepts aux enfants. Nous en avons donc ici un bon exemple, où elle modélise le micro pour imager une expression. Alors lorsque l’on rend concret un concept abstrait en permettant aux enfants de visualiser le concept à l’aide d’objet ou d’image, l’enfant comprend plus facilement et fait plus facilement les liens nécessaires.

Généraliser

On peut remarquer ici l’influence de l’approche socio-constructiviste utilisée par Annie. Elle ne répond pas aux questions, elle laisse les enfants répondre eux-mêmes et tirer leurs propres conclusions sur le sujet. Les discussions entre les enfants, avec de différents points de vue, leur permet de se forger une idée du concept, sans que l’enseignante ne leur transmette sa vision à elle. On peut appliquer ce principe dans bon nombre de situation. Ils construisent donc leur savoir en discutant socialement. Le fait d’imager un concept pour le rendre plus concret aux yeux des enfants est aussi un principe à réutiliser dans une situation ultérieure.

Réinvestir

La modélisation est définitivement une technique que je réutiliserais à ma sauce dans mon enseignement. La situation m’a apprit à imager mes propos pour bien permettre aux enfants de comprendre le sujet de notre discussion. J’ai également pu observer une certaine habileté d’improvisation pour pousser la discussion sans toute fois déborder. Cette habileté ne s’apprend malheureusement pas seulement en observant, mais en expérimentant, ce que je pourrai tenter de faire une fois que je maitriserai bien mon intention pédagogique lors de mes activités.
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Coups de coeur

Voici les deux coups de coeur que j'avais présenté lors du cours FPM1550. Le vidéo de présentation sur al page d'accueil est un extrait du vidéo que j'avais utilisé pour présenter ces coups de coeur.

Mon premier coup de coeur était le guide de l'organisateur, un guide qui regroupe plusieurs ressources pour organiser un événement.



Voici le site pour vous procurer ce guide : Guide de l'organisateur

À la fin du vidéo, je répondais en direct au personnage de M. Chapeau. J'y présentais donc le Défi sportif, un événement où je suis bénévole depuis que j'y ai effectué mon stage final pour ma technique en loisirs.

Le Défi sportif est un événement qui regroupe des personnes ayant une déficience. Il y a 13 sports différents si mes souvenirs sont exacts. Pour plus de renseignement, visiter ce site : Défi Sportif
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Réflexion sur l'acte d'enseigner

Concernant les élèves



Selon moi, un bon élève est un élève qui fait les efforts nécessaires selon ses propres habiletés. Un élève qui étudie, qui travaille, qui fourni des efforts et qui obtient un 70 sera un meilleur élève pour moi que l’élève qui ne travaille pas mais qui obtient un 80 alors que s’il travaillait, il pourrait obtenir un 90. Tandis qu’un élève en difficulté serait un élève qui n’a pas les bons outils pour réussir. J’aimerais avoir comme groupe d’élève un groupe qui participe, assez mature, peu importe l’âge, pour pouvoir faire des projets authentiques. Un groupe qui a déjà, sans moi, une bonne chimie entre eux. Un groupe qui peut me surprendre, me prendre en défaut, m’apprendre des choses, qui a de l’initiative. À l’inverse, un groupe fermé, amorphe, qui attend patiemment que je leur communique quoi faire et comment le faire ne serait pas un groupe intéressant pour moi. Un groupe qui ne veut pas innover, conservateur, qui ne parle pas, qui n’échange pas.


Concernant la pédagogie


J’ai hâte d’enseigner mes expériences. Je veux laisser ma trace sur les élèves que je fréquenterai, qu’ils apprennent de mes erreurs et de mes réussites. Ce sera par contre probablement ce qui sera le plus difficile à enseigner. Je ne dois pas les envoyer refaire mes erreurs. Je ne vois pas vraiment d’apprentissage inutile. Avec le nouveau cours qui remplace la catéchèse, rien ne me semble inutile. Les sciences de la nature par contre me semblent ennuyantes pas nécessairement très utile, mais pas inutile non plus. Ça sert pas tous les jours, mais savoir qu’un pédoncule n’est pas un homosexuel, ça nous élève d’un cran dans l’échelle de conscience. Le plus important d’apprendre à l’école serait la résolution de problème en général, la création d’outils. L’élève doit savoir comment agir dans les situations courantes de la vie quotidienne.


Concernant le stagiaire


Mes dix qualités qui m’aideront à être un bon stagiaire sont : mon implication, mon rire permanent, ma nonchalance (je ne stress pas…), mon émerveillement facile, la plaisir que j’ai (plus je m’amuse, mieux je suis, donc c’est une qualité…), mon écoute, ma modestie (sérieusement), ma facilité d’adaptation, ma capacité de prendre les commentaires toujours de manière positive et mon sens de l’humour. Mes dix faiblesses quant à elles sont : ma paresse, mon parfois manque d’initiative, mon parfois immaturité, ma tendance à tout rendre ludique, donc un manque de sérieux, ma nonchalance, j’ai parfois tendance à ne pas tenir compte des limites que j’ai, je manque de confiance en mes moyens, je suis un animateur de formation, je pourrais donc être plus porter à animer qu’à enseigner, j’ai de la difficulté à expliquer ce qui me semble évident et je ne me force pas si je ne m’amuse pas. Ce sont évidemment des points que je travaillerai et non pas de simples faits que je pourrais considérer comme permanents. Ce qui m’attire le plus dans ce rôle est la marque que je laisserai aux élèves. Déjà en tant que moniteur de camp de jour, j’ai marqué plusieurs jeunes, dont une, entre autres qui joue de la batterie maintenant parce qu’un jour j’ai amené ma batterie au camp et j’ai fait jouer chacun de mes jeunes. Je veux donc améliorer cette marque, même si, éthiquement, je ne pourrai savoir si je l’ai vraiment laissé. Cette influence que nous avons sur les élèves ne peut d’ailleurs pas être décrite par une compétence. Je crois donc que le développement des compétences professionnelles est réaliste, mais qu’il ne faut pas s’en tenir qu’à cela. Le métier d’enseignant est, selon moi, beaucoup plus vaste et beaucoup plus complexe que treize compétences.


Comme stagiaire, j’aimerais être investigateur, mais je serai probablement observateur, car j’ai une forte tendance à écouter ou à observer pour ensuite analyser par moi-même. Selon la situation, je pourrai être réfléchi, mais à la base, je suis instinctif et j’aime ça. En tant que stagiaire, je serai imitateur, mon côté créateur sera développé quand j’aurai ma propre classe. Mais une bonne chose mérite d’être imitée, je n’ai donc pas peur d’être un imitateur. Je suis toujours de nature obéissante, je n’aime pas la confrontation, sauf si une situation l’exige vraiment. En stage, peu de situations pourraient selon moi l’exiger. J’aurais tendance à dire que je serai discret, mais si on me laisse de la place, j’ai une forte tendance à la prendre, je devrais donc surprendre un peu, j’espère.


Finalement, je crois que je serai un bon stagiaire quand les élèves vont critiquer le stagiaire suivant en disant qu’il est moins bon que moi. Sérieusement, pour avoir été stagiaire dans un autre domaine, je ne crois pas que je me considérerai un jour comme un bon stagiaire. J’aurai ainsi toujours un motif pour pouvoir m’améliorer. J’aurai cependant une certaine fierté de mes capacités si ma maître-associée est fière de moi. J’ai de la difficulté à saisir une chose qui pourrait me faire dire que je suis un bon stagiaire. Je serai de toute façon un bon stagiaire.
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Compétence 1 : Agir en tant que professionnelle ou professionnel héritier, critique et interprète d’objets de savoirs ou de culture dans l’exercice de ses fonctions

Quelle est votre passion ou votre intérêt? Comment l'intégrer au sein de votre enseignement?


J’aime bien cette question. J’ai une passion pour les passions. J’aime écouter quelqu’un me parler de sa passion, je trouve cela très intéressant. Et c’est très facile à exploiter en enseignement. Utiliser les passions des enfants est surement une des meilleures façons de conserver leur attention.

J’ai cependant de vraies passions, autres que les passions. J’aime la musique et j’essaie de connaître et d’apprécier le plus de morceaux musicaux possible. J’ai passé mes deux derniers étés de camp de jours avec des groupes de jeunes âgés de 11 à 13 ans et je leur avais demandé de me trouver des groupes, des chanteurs ou juste des chansons qui leur plaisaient et que je ne connaissais pas. Je n’ai cependant jamais découvert de musique de cette manière. Je continuerai donc cette quête avec mes futures classes afin de pousser ceux que ça intéressera à trouver de nouveaux artistes, à développer leur sens critique pour la musique. La musique aide les apprentissages aussi, cela moi et également selon des études. Et ça rend la journée plus plaisante.

Dans le cadre du cours FPM1500, nous devions présenter des activités coup de coeur et comme présentation, j'avais réaliser un vidéo dont vous avez peut-être visionné l'introduction sur ma page d'accueil. J'avais ainsi tenté de combiner deux intérêts : la musique et le montage de film amateur. J'ai commencé à réaliser de petits films il y a quelques années pour un vidéo souvenir d'une journée de paintball.



J'ai ensuite continué à faire des vidéos et découvrir de nouveaux logiciels et donc, de nouvelles techniques. Voici une de mes dernières réalisations dont je suis quand même assez fier. Ce vidéo servait d'introduction à une série de vidéos cocasses réalisés au cours du dernier été.



J'ai évidemment déjà tenté de réaliser un film avec un groupe de camp de jour, mais le contexte ne fonctionnait manifestement pas. Je réessaierai donc très certainement avec une classe où le contexte se prête plus facilement à ce genre de projet. C'est le genre de projet qui peut être très intéressant pour les enfants et qui peut toucher de nombreuses compétences.

Tout cela combiné, je considère que les intérêts des élèves et des enseignants sont les outils pour développer le sens critique des élèves tout comme celui des enseignants. C'est en partageant nos intérêts, nos passions que nous ferons découvrir des objets de savoirs et de culture.
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Compétence 2 : Communiquer clairement et correctement dans langue d’enseignement, à l’oral et à l’écrit, dans les divers contextes liés à la profession enseignante

La communication est la base de l’enseignement, selon moi, la communication entre l’enseignant et l’apprenant, mais également la communication entre les apprenants. Chez moi, la qualité de la langue a toujours été un aspect important. Mon grand-père était ingénieur pour Hydro-Québec et à son époque, tout se faisait en anglais. Il s’est donc battu tout au long de sa carrière pour pouvoir faire son métier en français, combat poursuivi par ma mère, également ingénieure à la voie maritime du St-Laurent. J’ai donc toujours porté une attention particulière à la qualité de ma langue et cette attention s’est reportée sur mon écriture.


J’éprouve cependant une certaine réticence à relire les textes que j’écris. J’ai toujours écrit mes textes en me disant que je devais les écrire correctement du premier coup. J’évite d’écrire des brouillons, et ce sera très certainement un aspect de mon éthique de travail que je devrai améliorer d’ici l’obtention de mon brevet d’enseignement. Bien que ma stratégie m’ait forcé à porter une attention accrue à mes écrits au moment de la conception, je laisse parfois échapper certaines coquilles qui, suite à une relecture, ne passeraient pas. La rédaction de brouillon ainsi qu’une deuxième lecture devront donc être des outils que j’utiliserai le plus souvent possible et ce, afin d’améliorer et voir même, d’exceller dans l’usage de ma langue d’enseignement, le français.

Une interrogation se pose cependant toujours à moi en ce qui a trait à la qualité du français des enfants qui commencent leur scolarité. Jusqu’à quel niveau devons-nous les reprendre et les corriger? Devons-nous les laisser faire les erreurs qu’ils n’ont pas apprises, ou devons-nous les corriger machinalement même s’ils ne sont pas en mesure de comprendre les notions sur lesquelles nous les reprenons? Suite à mon premier stage dans une classe combinée de premier cycle, je me répondrais qu’il faut toujours corriger leurs erreurs, mais qu’il n’est pas nécessaire de leur expliquer en profondeur. Nous pouvons leur indiquer leur erreur, leur expliquer les raisons de cette erreur et passer au sujet suivant. Si l’enfant veut plus de détails, il pourra toujours nous poser plus de questions.

Finalement, communiquer clairement et correctement dans la langue d’enseignement, soit le français et un préalable pour acquérir toutes les compétences du programme. Une bonne maîtrise du français, à l’écrit comme à l’oral est nécessaire et ne doit pas être prise à la légère. Malheureusement, il semblerait que la qualité du français du peuple québécois soit sur le déclin. Ce sera donc à nous, la future génération d’enseignant, avec nos prédécesseurs, de tenter d’améliorer la langue de nos élèves. Je joins à ce billet un travail du cours de Linguistique en 1ère année sur le langage SMS. Le langage SMS
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Compétence 12 : Agir de façon éthique et responsable dans l'exercice de ses fonctions

La profession que nous avons choisie lorsque, à notre inscription, nous avons inscrit « Éducation préscolaire et enseignement primaire, programme 7693 » sur notre formulaire d’inscription à l’université est une profession, une position qui nous confère de l’influence sur nos plus jeunes semblable. Nous formerons, une fois nous-mêmes formés, le moule pour les générations futures, le canon qui les propulsera vers le reste de leur vie. Ce n’est donc pas un rôle que nous pouvons prendre à la légère. Nos faits et gestes, même les plus anodins à nos yeux, auront peut-être un impact significatif sur les élèves qui seront avec nous. Notre éthique, devant nos classes, se doit d’être irréprochable. Nos interventions, nos situations d’apprentissage et nos affirmations ne peuvent être effectuées sans réflexion préalable.


Cependant, lorsqu’on nous parle d’éthique, cela ne concerne t’il que nos présentations devant une classe? Je ne crois pas non. Tout comme les médecins, les psychologues et autres corps professionnels, nous nous devons de respecter le secret professionnel. Notre position par rapport aux enfants les amène souvent à se confier à nous, à nous dire des choses qu’ils ne diraient pas à leurs amis, ou même à leurs parents. Par respect pour ces enfants, pour leurs parents, pour notre profession et tous ceux qui la pratiquent, bref, par respect pour la confiance que toutes ces personnes placent en nous, nous nous devons de gérer ses confessions adéquatement. Pour moi, cela ne veut pas nécessairement dire que nous devons garder ces secrets pour nous même. Il nous faut user de notre jugement afin de gérer ses confidences de manière à aider l’enfant. Certaines choses doivent déclencher des interventions de notre part et peut-être même aussi d’instances supérieures, qui pourront plus adéquatement intervenir auprès de l’enfant.

La compétence mentionne d’agir de façon éthique et responsable dans l’exercice de nos fonctions. Je ne crois pas que nous devions agir de façon éthique et responsable uniquement dans l’exercice de nos fonctions. C’est malheureusement une contrainte qui nous suivra partout, même en dehors de l’école. Nos agissements peuvent toujours être vus ou rapporter à nos élèves ou aux parents de ceux-ci.

Finalement, agir de façon éthique et responsable, ce n’est simplement que d’utiliser son gros bon sens. C’est une manière d’être et d’agir qui devrait être naturelle et qui ne demande donc pas de gros effort pour la respecter.

Je joins à cette compétence un certificat d'éthique en recherche, obtenu suite à une formation suivie pour le cours FPE4952.
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Voici mon CV

J'ai récemment décidé de faire mon CV en version électronique. Donc le voici, en développement.
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Mon vidéo d'introduction

Voici le vidéo présent sur ma page d'accueil :

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