Analyse réflexive sur la planification

Jacinthe, ma maitre-associée et moi-même procédons à la planification d’une semaine à la fois et ce, le vendredi précédent. Par exemple, la semaine présente fut planifié en général vendredi dernier. J’ai ensuite pris les périodes dont j’étais responsable et je les aie détaillées dans ma planification personnelle. Pour chaque activité, je crée une planification dans le canevas fourni par le département. Pour ce qui est des rentrés, je dois trouver un mot du jour, un message du matin et une activité à faire pour les enfants qui terminent leur agenda plus rapidement que les autres. Idéalement, le mot du jour est une activité que les enfants feront dans la journée. Ils inscrivent ce (ou ces) mot du jour dans leur agenda afin que leur parents puissent voir ce qu’ils ont fait. Mme Jacinthe utilise parfois ce médium pour transmettre des messages aux parents. Le mot du matin est une phrase ou deux que je veux dire aux enfants pour la journée. Il est habituellement composé le matin même. Lors de ma première rentrée dont j’étais responsable, je m’étais inscrit en détail, minute par minute ce que je devais faire. J’avais ainsi un guide en cas de panique.
Ces rentrées sont ce qui me stress le plus. C’est le début de la journée, il faut se préparer d’avance et tout le reste de la journée découle de ce moment. Il y a plusieurs étapes importantes qu’il faut faire et qu’il ne faut pas oublier, sans quoi les enfants nous le rappellerons. Il n’y a pas de mal à ce que les enfants nous rappelle des éléments d’une routine qu’il pratique depuis maintenant 121 jours, mais c’est un élément stressant de plus que je préfère éviter. Bien sûr, j’avais mon petit plan détaillé, mais celui-ci se révéla être une source supplémentaire de problème car, en le rendant si détaillé, je m’y référais continuellement et mon « animation » s’en trouvait constamment interrompu. Sans ce guide, j’aurais pu, je pense, parler de manière continu et suivre les enfants dans leur routine. La routine du matin est un élément qu’ils connaissent bien et ne pas utiliser le savoir des enfants n’étaient pas une bonne idée de ma part.
J’aurais pourtant dû me souvenir qu’à mon premier stage, le même genre de cafouillage s’était passé lors de ma première rentrée prise en charge. J’avais également voulu me faire un plan détaillé que j’avais finalement abandonné pour apprendre tranquillement la routine matin après matin. Ainsi, lors de ma prise en charge totale, je la connaissais et j’étais prêt à me lancer. Une fois la routine du matin bien installé, il est plus facile d’enclencher le reste de la journée.

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